Puisque l’art est vie
A 48 ans, Bruno Costard est de ces bretons revenus au pays natal, riche d’horizons complémentaires captés hors de nos frontières, lors de séjours à l’étranger et d’un pan de vie en Dauphiné.
Artiste autodidacte, il peint depuis plus de vingt ans, organisant lui-même son itinéraire au gré des rencontres et des inspirations. Ses maîtres sont Cézanne, Matisse, de Staël, Hartung, Sam Francis, Bonnard, Dali et tant d’autres encore. Avec eux, il apprend tout. Le reste c’est du travail, comme il dit.
Le paysage et, plus particulièrement, les rivages océaniques de son enfance bretonne ou les montagnes des régions où il a vécu, sont souvent le point de départ du tableau, tel un décor qui se pose pour qu’une histoire surgisse par la lumière, la couleur, le trait ou la forme. Voyages suggérés, le spectateur est emporté vers autant de portes ouvertes sur son imaginaire. Le tableau devient très vite un monde à part entière, un nouvel espace découvert, vibrant de mouvements irisés, de perspectives entremêlées, imbriquées, irrationnelles. L’irréel et le réel se rencontrent et se racontent. La forme figurative, reconnaissable, se vêt d’abstraction, ponctue la composition, écrit la page comme une typographie, le temps d’un songe, d’un regard vers l’immensité cosmique, vers d’autres dimensions.
Chacun de ses univers oniriques appelle sa technique. C’est parfois l’huile ou encore le pastel, l’aquarelle qui enchantent la toile, la feuille. Le dessin peut être absent de l’œuvre, la couleur est alors seule conteuse, vivante et lumineuse, surgie de l’ombre en rais révélateurs.
Bruno Costard peint avec ses rêves et nous révèle un monde authentique.
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